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dimanche 1 novembre 2015

Les Rencontres Musicales de Méditerranée 2015



Les Rencontres Musicales de Méditerranée 2015 se dérouleront du 2 au 7 novembre prochains. L’association des Jeunesses Musicales de Méditerranée ont invité cette année des ensembles de France, Italie, Espagne, Principauté de Monaco, Tunisie, Maroc, Egypte, Malte, Grèce et Corse. Et cette année, les RMM innovent en invitant un pays extérieur à la Méditerranée: le Venezuela. Au total plus 160 musiciens qui joueront dans plusieurs villes de Corse.

Programme :
LUNDI 02 NOVEMBRE
14h00 au théâtre de Bastia, concert scolaire du conservatoire Henri Tomasi
MARDI 03 NOVEMBRE
20h30 Eglise de la canonica
MERCREDI 04 NOVEMBRE
20h30 : Eglise du couvent Saint Antoine
1ère partie : A la rencontre de Mozart avec Carole Segura, soprano, accompagnée par les musiciens du conservatoire Giuseppe VERDI de MILAN et de l'Académie de Musique de MONACO.
2eme partie : Les solistes de l'Orchestre National Simon Bolivar du VENEZUELA : José Garcia Guerrero (flute) et Esteban Mujica (piano)
JEUDI 05 NOVEMBRE
20h30 Au Théâtre Municipal : Conservatoire de Corse - Espagne - Tunisie - Diana di l'Alba
SAMEDI 07 NOVEMBRE
GALA DE CLÔTURE
Soirée exceptionnelle avec l'ensemble des musiciens participant aux Rencontres.
Au Théâtre de Bastia, 20h30 précises. (Ouverture des portes à 19h30)
. 1ère partie : Chacune des formations invitées joue des œuvres libres caractéristiques de son pays (vocale, instrumentale ou mixte)
de tradition méditerranéenne ainsi que des groupes ou interprêtes corses qui seront représentés cette année par : Anna Rochi, I Messageri, Phil Guiseppi et Le Trio Elixir.
. 2ème partie : En formation symphonique, l'ensemble des musiciens et chanteurs des pays participants, interprète sous la direction de l'un des chefs d'orchestre invités à la manifestation une pièce musicale traditionnelle ou contemporaine, corse.
Cette année, c'est Maï Pesce, qui offrira au public de Corse le bouquet final de cette dix-septième édition, en interprétant la pièce musicale «Stella cadente»
Entrée gratuite



Les Gnawa,

On parle de musique Gnaoui  ou tagnaouite (autre appellation berbéro-arabe).Gnaoui veut dire ce qui vient du Ghana et de Guinée et qui est riche (Ghani)
Avec le tourisme important et les échanges artistiques entre le Maroc et l'Occident, la musique gnawa s'internationalise grâce à des influences extérieures au Maghreb tels que Bill Laswell, Adam Rudolph, et Randy Weston, qui font souvent appel à des musiciens gnawas dans leurs compositions.
Les rituels gnaoua portent une part de mystère et les entrées aux soirées thérapeutiques sont confidentielles. Au Maroc, le premier enregistrement de musique gnaoua sera réalisé sur cassettes audio en 1975.
Cette musique Gnawa enrichit les autres styles de musiques au Maghreb et dans le monde (fusion Jazz-gnawa, blues-gnawa, reggae-gnawa, etc).
Au Maroc, les gnawa, descendants d'anciens esclaves noirs d'Afrique subsaharienne (Mali, Soudan, ….), pratiquent autour de maîtres musiciens, d'instrumentalistes (graqeb), de voyantes (chouaafa), de mediums et d'adeptes. Leur instrument principal est un luth-tambour à 3 cordes : le goumbri (ou hajhouj). Sur des rythmes et sonorités entêtantes, des transes ont lieu pendant des heures. Les femmes exécutent la guedra (danse étrange du sud) de manière convulsive. La guedra est aussi le nom du tambour qui accompagne la danse. Les femmes s'écroulent sur le dernier battement de musique, le corps secoué de spasmes. Pendant la danse, les hommes sautent très haut et semblent marcher sur des braises lorsqu'ils sont sur le sol. Les gnawa ont ainsi créé un genre musical mystico-religieux original, mêlant dirk (invocation d'Allah) et madh (chants panégyriques).

En France par exemple, elle est produite essentiellement par des artistes algériens (comme Gnawa Diffusion ou l'orchestre national de Barbès). Ainsi de grands standards de la musique Gnawa comme " Allah Allah Moulana " se retrouvent dans de nombreuses compositions.
L'étude comparée des structures des compositions musicales des Gnawas et des musiques du Golfe de Guinée montre des similitudes intéressantes. Au niveau rythmique, certaines compositions Gnaouas sont polyrythmiques binaire et ternaire (rythmes ternaires superposés sur une structure binaire de fond), et on retrouve la même structure dans les musiques du Golfe de Guinée. Les compositions d'Ali Farka Touré, notamment le titre Sega dans l'album Talking Timbuktu, en donnent un bel exemple. C'est là un indice de plus, sinon de l'origine "Guinéenne" des Gnaouas, du moins de la fécondation réciproque des cultures entre les deux rives du Sahara. Cette part africaine de la culture des pays du Maghreb est progressivement retrouvée par les sociétés maghrébines.
Pour des raisons d'opportunité financière, ces Gnawa du Maroc (qui ne sont pas tous des mâalems c'est-à-dire des maitres musiciens ou de cérémonie) sortiront du rituel pour présenter leur musique à un public marocain plus large, s'inspirant en partie des troupes d'acrobates (auxquelles les marocains prêtent des pouvoirs) que l'on peut voir en particulier place Jemmaa el Fna de Marrakech ou dans les Moussem (pèlerinages auprès des marabouts). Ils vont aussi développer et inventer des acrobaties (qui ne font pas partie du rituel) et enrichir leur tenue vestimentaire (habits chatoyants et coiffe avec un long pompon sur lesquels sont cousus des cauris).
Grâce en particulier au Festival de Musique Gnawa d'Essaoiura la notoriété musicale de la musique Gnawa (voir musique marocaine) sort de l'ombre.L'équivalent algérien (la musique Diwane dite Gnawa d'Algérie) connaît un regain d'intérêt certain,aussi (voir musique algérienne).Seulement les années passant,ce Festival de Musique Gnawa d'Essaoiura s'essouffle et est accusé par beaucoup de précipiter la décadence de la pratique musicale gnawa et sa transformation en pur divertissement dénué de fond spirituel.

Gnaoui de Marrakech
En Tunisie, cet art Stambali semble bien porté par la population alors qu'en Égypte, la musique Zar semble mourir. Il semble qu'il existe aussi en Libye une tradition proche du « stambali » tunisien et du Zar égyptien. Le mot "Stambali" provient toutefois du nom de la ville d'Istanbul, et existe également comme nom de famille en Tunisie.
En acceptant l'existence de ce genre musical, les pays du Maghreb reconnaissent enfin la part africaine de leur culture et ouvrent la porte d'un passé esclavagiste avec tous les sujets tabous qui l'accompagnent.
Les puristes marocains du genre musical craignent une dénaturation du style due à des objectifs commerciaux excessifs, d'autres applaudissent cet intérêt des artistes internationaux pour ce genre musical qui sort des frontières du Maghreb offrant ainsi aux artistes gnaouas une notoriété et une reconnaissance internationale ainsi que de meilleures perspectives financières.


Les Rencontres Musicales de Méditerranée se sont achevées hier samedi 7 novembre 2015, laissant la 17ème édition gravée d’une programmation riche, variée et haute en couleur avec la participation des pays riverain de la méditerranée et une exception cette année en invité d’honneur le Venezuela, un duo flûte et piano qui a sillonné avec l’ensemble des pays la Corse tout au long de la semaine.

Le consulat du Royaume du Maroc en partenariat avec les Rencontres Musicales ont présenté Le Maroc avec ses Gnawa du groupe ASSAFA (pureté) du Maître AbdelKader AMLIL qui a enchanté le public avec des rythmes vibrant et endiablés en terminant par brandir les drapeaux marocain et corse rappelant ainsi les liens historique et culturels qui existent entre les deux pays.
On regrets l'absence des médias Corse a propos de ce groupe (snobisme culturel) qui est dans la droite ligne du festival méditerranéen et représente si bien une composante de son pays qui est le Maroc un Maroc pluriel.  







Quelques artistes ayant participé à la 17ème édition des Rencontres Musicales de Méditerranée.
















vendredi 16 octobre 2015

Paris : Hommage aux goumiers marocains


Dévoilement à Paris d’un monument en hommage aux goumiers marocains morts pour la France


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Un monument en hommage aux goumiers marocains morts pour la France a été dévoilé, lors d’une cérémonie organisée mardi à Paris, en présence de plusieurs personnalités marocaines et françaises civiles et militaires.
Erigé sur la place Denys Cochin au 7ème Arrondissement de la capitale française, ce monument honore les goumiers, maounines, moqqadmines et leurs chefs tombés au champ d’honneur.
Cette stèle, qui met en avant la devise des goumiers marocains : « Zidou l’gouddam » (« en avant! »), rend hommage à la mémoire de ces combattants marocains qui se sont illustrés par leur courage, dévouement et sacrifice notamment lors de la libération de la France du joug du nazisme.
Dans une allocution de circonstance, le Secrétaire d’Etat français chargé des anciens Combattants et de la Mémoire, M. Jean-Marc Todeschini a indiqué que les goumiers marocains ont puisé dans la fidélité de leur pays à la France et la volonté d’élever la liberté au-dessus de la barbarie, ajoutant que leur engagement dans les combats de libération est le signe d’un dévouement et d’une loyauté, fidèles en cela à l’appel lancé par feu SM Mohammed V en 1939.
La France accueille ses combattants dans sa mémoire nationale, a-t-il soutenu, rappelant que le Maroc et la France se sont rassemblés il y a 70 ans autour de l’idéal commun de la liberté qui a fondé leur mémoire partagée.
Cette stèle est une nouvelle pierre à l’édifice que constitue la reconnaissance de la France à l’égard des goumiers marocains, a relevé le responsable français, notant qu’il s’agit d’une reconnaissance à ces combattants pour avoir défendu les valeurs qui sont celles de la France.
Pour sa part, la Maire du 7ème Arrondissement de Paris, Mme Rachida Dati a souligné que la France n’oubliera jamais ceux qui ont sacrifié leur vie pour sa liberté et qui ont marqué les mémoires des Français.
Ces goumiers, qui se sont notamment illustrés lors de la libération du premier territoire français, la Corse, appartiennent à l’Histoire et aux valeurs de la France, a-t-elle poursuivi, ajoutant que l’inauguration de cette stèle est une occasion de célébrer l’amitié séculaire franco-marocaine.
Mme Dati a, par ailleurs, indiqué que le Maroc est aujourd’hui aux côtés de la France dans son combat contre la barbarie.
Le contrôleur général des Armées et président de l’association « La Koumia », M. Claude Sornat a, quant à lui, rappelé que l’épopée des goumiers a commencé en 1942 au moment où la France a repris les armes, faisant remarquer qu’ils ont suscité la curiosité de leurs camarades de combat français et anglo-saxons.
Il a aussi mis l’accent sur les victoires de ces goumiers lors des différentes batailles qu’ils ont livrées, grâce à leur réputation et à leur attachement à leur devise : « Zidou l’gouddam ».
Pour Mme Catherine Vieu-Charier, adjointe à la Maire de Paris, ce monument permet de faire partager aux Parisiens l’histoire méconnue des artisans de la victoire contre les Nazis.
« La France a une dette envers ces goumiers dont il ne faut jamais oublier les sacrifices et le dévouement », a-t-elle dit, précisant que c’est un immense honneur pour Paris de transmettre et faire partager cette histoire. Elle a aussi appelé à accorder à ces goumiers la reconnaissance qu’ils méritent.
De son côté, l’ambassadeur du Maroc à Paris, M. Chakib Benmousssa a affirmé que ce monument, qui rappelle l’engagement des goumiers morts pour la France, est le symbole des liens profonds qui unissent les deux pays.
La relation franco-marocaine puise sa force dans l’histoire partagée et les défis communs du 21-ème siècle, a noté le diplomate marocain, rappelant la visite effectuée récemment par le Président français, M. François Hollande au Maroc et qui a permis de promouvoir davantage ces liens bilatéraux.
Cette cérémonie s’est déroulée en présence notamment du Haut commissaire aux anciens combattants et anciens membres de l’armée de libération, M. Mustapha El Ktiri, de la Directrice des Archives Royales, Mme Bahija Simou, d’élus et parlementaires français, de plusieurs combattants, ainsi que d’autres personnalités.

E-CONSULAT


samedi 26 septembre 2015

Memoria Corse 1943 "Les combattants de la liberté"


Communiqué relatif à l’organisation de l’exposition de photographies de l'artiste français Roberto Battistini « Memoria Corse 1943 - Les combattants de la liberté »

Le Ministère de la Culture en partenariat avec le Haut Commissariat Aux Anciens Résistants et aux Anciens Membres de l’Armée de Libération organise sous le haut patronage de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, l’exposition de photographies de l'artiste français Roberto Battistini«Corse 1943 - Les combattants de la liberté» et ce, du 1er au 30 octobre 2015 à la Bibliothèque Nationale du Royaume à Rabat.
Cette exposition, qui met en lumière le rôle joué par Feu Sa Majesté Mohamed V et la participation des goumiers marocains à la libération de la France, est une réplique augmentée des 2 expositions réalisées en France en 2013 et 2014.
L’exposition constituera un moment fort pour souligner la contribution du Maroc à la lutte contre le nazisme et une occasion pour mettre en valeur les liens d’amitié et de coopération qui existent entre le Royaume du Maroc et la République Française.
Parmi les moments forts de cette exposition:
· Vernissage de l’exposition: Jeudi 1er octobre 2015 à18 heures;
· Réalisation d’une émission de télévision autour du thème«la contribution du Maroc et le rôle du Feu Sa Majesté Mohammed V dans la 2ème guerre mondiale» avec la participation des personnalités marocaines et françaises;
· Organisation d’une table ronde sur le thème«La participation du Maroc à la Seconde Guerre Mondiale et les positions du Sultan Sidi Mohammed Ben Youssef», le mercredi 7 octobre 2015 à17 heures, et à laquelle participeront Messieurs les professeurs:
- Jamaâ BAIDA, historien, Directeur des Archives du Maroc (modérateur).
- Abdelhaq EL MRINI, historiographe du Royaume, Porte-parole du Palais Royal et conservateur du Mausolée Mohammed V.
- Brahim BOUTALEB, historien, Faculté des Lettres et des Sciences Humaines, Université Mohammed V, Rabat.
- Guillaume JOBIN, Président de l’Ecole Supérieur de Journalisme à Paris, écrivain.
- Pierre VERMEREN, historien, Université Paris 1, Panthéon- Sorbonne.
- Issa Babana El Alaoui , écrivain, Commission Marocaine d’Histoire militaire.
- Driss MAGHRAOUI, historien, Al-AkhawaynUniversity, Ifrane.
· L’exposition sera ouverte au public du lundi au vendredi de 9h00 à 21h00 et samedi de 9h00 à 18h00.
· Les visites des groupes d’élèves de plus de 10 personnes doivent être programmées par la BNRM.
· L’accès à l’exposition est gratuit
Pour toute information liée à cette exposition, Prière visiter le Site web du Ministère de la Culture www.minculture.gov.ma.
Pour toute information concernant les éditions précédentes, veuillez consulter le site web
www.corse-1943-les-combattants-de-la-liberte.fr


http://www.minculture.gov.ma/fr/index.php?option=com_content&view=article&id=1215:2015-09-23-12-44-57&catid=76:activites-arts&Itemid=103

jeudi 24 septembre 2015

Le sacrifice d’Abraham




Plutôt que de pester contre les ténèbres, mieux vaut allumer une petite lanterne


L'Aïd-el-Kébir (aussi nommée Aïd-el-Adha, Aïd al-Kebir ou encore Eïd el-Adha), qui signifie « la Fête du sacrifice », est l'une des célébrations les plus importantes liées à la foi musulmane. Il s'agit d'une commémoration de la soumission d'Abraham (Ibrâhîm en arabe) à la volonté de Dieu lorsque celui-ci lui demanda de sacrifier son fils Ismaël.

Pour les musulmans, la foi d’Ibrahim, mise à l’épreuve par Dieu, a été récompensée par la survie de son fils. L’aïd el-Kébir demeure une fête célébrant la foi et la miséricorde. Cet épisode du Coran correspond à un récit de la Bible : celui du sacrifice par Abraham de son fils Isaac. Celui-ci est interrompu par l’arrivée d’un ange qui lui annonce que Dieu est satisfait de sa foi. Un bélier est sacrifié à la place du jeune homme.

Bonne Fête à tous les enfants d’Abraham.

Le sacrifice d’Abraham cette année 2015 est particulièrement morose pour cause des réfugiés de guerre, les musulmans sont partagés entre l’amour de leur créateur et l’amour de son prochain.
Les musulmans de Corse ont une pensée toute particulière pour les réfugiés de toutes confessions qui fuient la guerre errant d’une frontière à l’autre à la recherche d’une terre d’accueil, rencontrant que murs et barbelés.

La prière de ce jour de partage et d’amour, qui devait se déroulée au stade de  Suartello sur les hauteurs de la ville d’Ajaccio, a rencontré une forte opposition.


Mais, le CRCM Corse tient à mettre les points sur les i : « Les Ajacciens de confession musulmane, conscients de leurs droits et de leurs devoirs dans la République, ont toute liberté, en tant que citoyens, de s’organiser et d’organiser toutes manifestations (…) en respectant les règles et les lois en vigueur. Néanmoins, leur conscience citoyenne, leur rappelle leur devoir premier et fondamental du respect d’autrui et du voisinage pour la paix et la sérénité. »

"Conscients d'appartenir à une communauté de destin", mais aussi à une "communauté de souvenir, à une ville, Ajaccio, première ville libérée du fascisme et du nazisme", les représentants de la communauté musulmane ont néanmoins jugé bon d'abandonner leur projet initial.
"Le drame humain et l'actualité qui se déroule sous nos yeux, les amalgames et les raccourcis alimentent une situation déjà trop abîmée, estime le président du CRCM. Nous ne donnerons aucune possibilité à ceux qui veulent surfer sur la vague de la haine et du rejet de l'autre."
Corse Matin

samedi 12 septembre 2015

Solidarité avec les réfugiés.


La faible Mobilisation pour la solidarité avec les réfugiés.





Faible...! très faible la mobilisation à Bastia pour l'accueil  des réfugiés.

Les premiers signataires  : A Chjama, A Filetta, Association des Marocains de Corse, Association Euro-mediterranea, Associu Tocca a noï, Ava basta, CFDT, CGT, EELV Corse, FCPE 2A, FO,  FSU, Inseme per a Corsica, Ligue des droits de L’Homme, MCD, PCF, Per a pace, PNC, STC, Tavagna Club, UNSA…


L'appel par la Ligue des Droits de l'Homme Corsica à manifester en faveur des réfugiés n'a suscité qu'une faible mobilisation jeudi 10 septembre 2015 devant la préfecture de la haute Corse à Bastia où quelques irréductibles ont appelé a faire un peu d'effort pour accueillir quelques réfugiés et ainsi contribuer à leur tour à l'effort national.

La ligue des droits de l'homme rappelle le droit d'asile :


Ce que certains appellent la crise migratoire est en réalité un exode d’enfants de femmes, et d’hommes qui fuient la guerre, la dictature et la misère. Au lendemain de la 2nde guerre mondiale, marquée par de multiples exodes, la communauté internationale a énoncé un droit d’asile. C’est ce droit qu’il s’agit de faire vivre aujourd’hui. Les Etats sont les premiers responsables de cette exigence fondamentale qui consiste à protéger des êtres humains. Les sociétés civiles et les collectivités locales ont aussi leur part de responsabilité.
En Corse, François Tatti vient de lancer un appel pour les réfugiés. La LDH soutient avec force cet appel. Elle demande aux collectivités locales et aux Corses d’apporter leur contribution aux nombreuses mobilisations qui s’organisent partout en Europe.

On regrette l'absence de l'association marocaine, mais peut être avait t elle ses raisons! Les réseaux sociaux ont été inondés par le refus d'accueillir d'avantage d'immigrés dans l'île, alors qu'on parle de réfugiés a qui face à l'urgence, nous devront tendre la main dans un premier temps ; après l'appel de françois Tatti, président de la CAB et conseiller à l'assemblée de Corse :

"L’Europe entière commence à s'organiser pour accueillir les populations fuyant la guerre et la mort qui frappent de l'autre côté de la Méditerranée. Plusieurs villes Françaises se sont déjà engagées dans ce vaste effort de solidarité ; elles ont surmonté les problèmes politiques, religieux et économiques et se proposent de loger, nourrir, soigner ces familles en fuite" écrit-il dans un communiqué.
"Ces actes d'humanité redonnent sens à notre Europe et fierté aux peuples qui la composent.
Les Corses en général, et les Bastiais en particulier, ne peuvent rester en dehors de cet élan. Nous avons la responsabilité d'agir pour accueillir nous aussi des familles sur notre sol
".



Lors du rassemblement devant la préfecture de Bastia, le parti communiste a réagit : 

Face à ce que l'on appelle le drame des migrants, en réalité le drame de centaines de milliers de réfugié-e-s qui fuient la guerre, le chaos, et la misère, notre colère et notre émotion sont immenses. 
Pour les communistes, la première des urgences est sans tergiverser la solidarité et le devoir d'accueil. Ces derniers mois, souvent seuls parmi les formations politiques, nous avons combattu les discours 
pleins d’égoïsmes et de haine, en exigeant le changement de politique étrangère de la France et de l'Europe. Nos appels sont restés lettre morte. Nous avons dénoncé la construction de l'Europe forteresse, des murs en durs, et des murs dans les têtes, un dangereux cocktail de haine et de barbelés. 

29 000 morts en Méditerranée et aux portes de l'Europe : quel monde inhumain est-on en train de construire ?
Désormais l'engagement citoyen devant l'insoutenable, des initiatives de nombreuses forces démocratiques en Europe, la position du Pape et le changement de posture de certains États Européens sont en train de faire sauter les verrous de l'égoïsme. La France doit s'engager en actes et pas seulement en mots. Nous demandons qu’elle respecte la convention de Genève sur les réfugiés et mette aux normes du Haut Commissariat aux Réfugiés de l'ONU des centres d'accueil en doublant leurs capacités, mette en place des dispositifs de soutien médico-social, des parcours d'insertion professionnelle et de scolarisation des enfants dans le respect des droits des enfants tel qu'il est défini par la convention de l'ONU ;- soutienne la mise en place du réseau des villes solidaires lancé par la mairie de Barcelone et les villes françaises qui s'y engagent ;-remette à plat les politiques de visas de l'UE et demande l'abrogation de la directive de Dublin ;- dote de nouveaux moyens Frontex pour assurer un accueil digne des migrants avec la mise en place de parcours plus sûrs.


Les élus communistes, les villes à direction communiste, qui ont une grande tradition d’accueil des réfugiés et migrants, ont déjà pris de nombreuses initiatives ces derniers mois dans ce devoir de solidarité, en faisant partager leurs expériences.
Les communistes seront de toutes les initiatives citoyennes de solidarité concrète. La fête de l'Humanité sera un grand moment de cette expression. En même temps, il faut obtenir par la mobilisation que la France cesse d'alimenter les logiques de guerre qui sont à l'origine des drames et du chaos que fuient les réfugiés.
François Hollande semble vouloir engager la France dans une nouvelle escalade sans aucun mandat de l'ONU, tandis qu'il reste silencieux face à la répression du gouvernement Erdogan contre les kurdes. La France, dont la responsabilité est engagée dans la déstabilisation de la Libye et les engrenages guerriers de la région, doit changer de politique et prendre des initiatives pour ramener la paix dans toute la région.


Face à la tragédie inhumaine que nous vivons, les communistes sont pleinement engagés pour la paix, contre la guerre et la barbarie, pour la solidarité et l'accueil des réfugiés en Corse comme dans toute la France.
https://www.facebook.com/MaroCorsu-1412915375642189/timeline/?ref=hl