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mercredi 18 octobre 2023

80è Commémoration de la libération de la Corse

80è Commémoration de la libération de la Corse

Un vibrant hommage a été rendu avec des prières aux combattants marocains tombés sur l’île de beauté en combattant aux côtés des résistants corse.

Avec cette année la présence pour que la mémoire dure des collégiens et lycéens de Corse et du Maroc.



 

    Les 3 et 4 octobre 1943 marquent des combats décisifs dans la libération de la Corse qui font l’objet de commémorations annuelles importantes sur le territoire.

    Le 3 octobre consacre la prise du col de Teghime sur la commune de Barbaggio, position stratégique pour les Allemands dans la défense de Bastia. Le site fut enlevé de force par les 1er et 15ème Tabors marocains. Un mémorial est dédié sur site à l’ensemble des soldats du 2ème G.T.M.Tout près de là, s’élève la nécropole nationale de Saint-Florent où sont ensevelis les corps de 49 militaires appartenant aux tabors et aux Goums marocains, soldats « morts pour la France » à l’issue des batailles du col de Teghime et de Bastia.

    Le 4 octobre, c’est Bastia qui est libérée suite à de violents combats et bombardements américains. Des militaires français dont de nombreux insulaires et italiens sont tués au combat tandis que d’autres sont fusillés sur place par les Allemands. Les dégâts matériels sont considérables : de nombreux ponts ont sauté, des maisons sont détruites, Bastia subit cinq bombardements ainsi que des tirs d’artillerie. Les quartiers du port, de la gare, le cimetière lui-même sont ravagés, la ligne de chemin de fer de la côte orientale est inutilisable. Ces lieux ont été profondément marqués et les commémorations à venir suscitent un engouement remarquable qui se traduit par l’émergence de projets mémoriels qui le sont tout autant.

    De nombreuses initiatives sont prises par l’ONACVG 2B, la Préfecture de la Haute-Corse les collectivités locales notamment la Collectivité de Corse et la Ville de Bastia ainsi que par l’ensemble de la communauté éducative.

    Le Maroc a été à l'honneur de la cérémonie de commémoration des 80 ans de la libération de la Corse, qui s'est tenue ce jeudi à Bastia, en présence de M. Abdellatif Loudiyi, Ministre délégué auprès du Chef du gouvernement chargé de l’administration de la Défense nationale.

    Le rôle majeur joué par les combattants marocains pour la libération du premier territoire français a été salué. 

    M. Salah Ben El Hadj s'est ainsi vu remettre les insignes de chevalier de l’ordre national du Mérite par le Président de la République, au titre de son engagement et des services distingués rendus à la France pendant la Seconde guerre mondiale. 

    Engagé au sein de l’armée française en 1939 à l’âge de 20 ans, M. Ben El Hadj est tout d’abord affecté au 1er régiment de tirailleurs marocains puis rejoint le 64e régiment d’artillerie d’Afrique. Il embarque en octobre 1943 pour la Corse. Il prendra part à la Campagne d’Italie à partir du 2 mai 1944, puis à la Campagne de France jusqu’au 8 mai 1945. Monsieur Salah Ben El Hadj aura consacré six années de sa vie au service de l’armée française. La France lui en est reconnaissante.

                                                                                                                                              Maroc Hebdo


    A lui seul, il résume tout l’engagement du Maroc aux côtés de la France dans ces temps d’incertitude et de combat contre le nazisme pendant la Seconde Guerre mondiale. Dernier tirailleur marocain encore en vie, Salah Ben El Hadj, aujourd’hui âgé de 104 ans et qui, l’allure fière, s’est vu remettre les insignes de chevalier de l’Ordre national du mérite par le président de la République française Emmanuel Macron, en présence d’Abdellatif Loudiyi, ministre en charge de la Défense nationale, qui représentait le roi Mohammed VI.

    Salah Ben El Hadj, ce sont six ans de combats acharnés contre la Wehrmacht et d’engagement au sein de l’armée française qu’il a rejoint dès 1939, à l’âge de 20 ans. D’abord affecté au 1er régiment de tirailleurs marocains, il rejoint par la suite le 64e régiment d’artillerie d’Afrique, avant d’embarquer pour la Corse en octobre 1943. Il prend part à la Campagne d’Italie à partir du 2 mai 1944, puis à la Campagne de France jusqu’au 8 mai 1945.

                                                                                                                                             Le360