En effet, cet évènement offre une opportunité exceptionnelle de rencontre. Une rencontre qui commence en début de journée à l’office de l’Aïd. Tous les musulmans (vieillards, hommes, femmes, enfants...) doivent assister à la prière, nous dit le Prophète (saws). Cela afin que chacun croise son frère, échange avec lui, le découvre. C’est l’occasion de se féliciter, de s’étreindre. Les différences, sociales, raciales…, disparaissent pour laisser place à une fraternité sans limite.
À travers ce rassemblement, l’Islam encourage donc le croyant, là où il se trouve, à rencontrer les autres.
Mais l’Aïd met en évidence un autre aspect social, le partage. La véritable joie ne peut se contenir, elle dépasse la sphère individuelle pour être révélée, entendue, partagée. Le Prophète (saws) a largement insisté sur l’ambiance de partage qui doit régner en ce jour particulier. Évoquant la bête sacrifiée, il déclare : «[…], mangez-en, conservez-en et donnez-en ! » (Muslim). On remarquera que le Messager de Dieu (saws) ne précise ni la quantité à donner, ni le destinataire. Aucune importance ! Car ce qui compte, c’est de partager.
Au-delà du débat juridique, il faut relever le message coranique énoncé ici : en ce jour de joie, les croyants doivent porter une attention particulière aux nécessiteux. L’Aïd ne se limite donc pas au rituel du sacrifice. Il consiste aussi à partager avec les plus démunis afin qu’ils puissent vivre pleinement ces instants de joie. D’ailleurs, plus loin dans la sourate 22, le Livre Saint précise que ni le sang, ni la chair de ces animaux, ne parviennent à Dieu. Ce qui Lui parvient, c’est la crainte révérencielle (al-taqwâ) du croyant. Une taqwâ qui ne s’atteint, affirme le Coran (Cor. 2 : 177 ; Cor. 3 : 134), qu’en faisant preuve de générosité et de largesse.
Ainsi, ce n’est qu’en allant à la rencontre des autres, qu’en partageant avec les pauvres, que le musulman donnera à cette fête sa place particulière.
L’Aïd al-Adha, pour une fête solidaire.
Le gouvernement marocain a organisé une grande fête de l’Aïd en France et toute l’Europe.
Le gouvernement marocain de sa majesté Mohammed VI, par le biais du ministère chargé des marocains résident à l’étranger, a chargé monsieur le consul de Bastia Driss Benamara d’organiser une grande fête à l’occasion de l’aïd pour la communauté marocaine de Corse pour ceux qui sont loin de leurs familles, les travailleurs seuls et isolés, les orphelins, les déplacés et les réfugiés ainsi qu’a toute personne désirant partager cette fête pour lui apporter toute la joie et le bonheur d’être ensemble.
En offrant cette fête le gouvernement marocain exprime son humanité dans toute sa noblesse et sa spécificité.
Aussitôt monsieur le consul homme de partage, à invité tous ceux qu’ils le veulent de toute classe sociale et de toute confession à venir partager ce moment privilégié à la salle polyvalente de Lupino.
On pouvait venir avec tous ceux qu’on aime.
Les festivités ont débutés dès midi, avec une lecture de coran, en servant un thé accompagné de pâtisseries marocaines, puis les convives ont été invités à passer à table se régaler d’un délicieux méchouis, préparé par madame Fouzia, tous les invités étaient là est bien contents d’y être, cela leur a permis de faire connaissance les uns avec les autres, pour certains évoquer le passé et pour d’autre l’avenir, concluant même des aides en matière de recherche d’emploi et d’aide de toute sorte que ce soit.
La journée de solidarité a continuer dans la joie et la bonne humeur, jusqu’au dîner où Mme Fouzia et tous ceux qui l’ont aidé pour accomplir leur devoir de musulman, ont servis notre fameux couscous marocains qui a fait le bonheur de tous
Ce dimanche 29 novembre , la communauté marocaine de Bastia réunie pour cette grande fête placée sous le signe de la solidarité et du partage a chargé monsieur le consul de transmettre toute leur reconnaissance et leur remerciement à sa majesté pour cette attention et cet égard, digne d’un guide des croyants, en lui souhaitant longue vie, bonheur et prospérité et un Aïd moubarek saïd.